|

Aprilia Leonardo 125 ST
Voici ma première
acquisition en 2 roues automatique.  Acheté en juillet 1996 après avoir essayé
à peu prés tout ce qui roulait en 125, mon
choix s'était fixé sur un scooter (beaucoup
plus pratique au quotidien qu'une moto)
Mon principal souci a été de trouver une
machine tenant la route correctement. Difficile quand
on vient de la moto de se faire à la conduite d'un
scooter (on a rien entre les jambes!!!  )
A ce moment, seulement 3 scoots étaient capable
de réaliser cet exploit ! |
- Il y
avait le Piaggio LX (Sympas avec son coffre à l'arrière)
mais qui n'existait à ce moment là qu'en
2T et qui était limite au niveau tenue de route
avec sa fourche monobras et sa suspension à balancier.
- Ensuite, il y avait le Yamaha Majesty 125 (ou Skyliner
chez MBK). Là, c'est le manque de protection (largeur
du tablier et absence de pare-brise, même en option)
qui m'ont rebuté ainsi que son freinage un peu
juste avec le tambour arrière.
- Il n'est donc resté comme alternative que l'Aprilia
Leonardo. Bien fini, avec son moteur 4 temps 4 soupapes
Rotax bien plein, ses deux freins à disques, son
éclairage très correct (2 codes-phares H4)
et son confort. il s'est avéré en prime
être celui qui tenait le mieux le pavé en
toutes circonstances. Le choix a donc été
évident. 
Ce brave engin m'a traîné sur 41000 Km sans
aucun problème, hormis qu'à chaque
retour de révision chez le concessionnaire,
je me retrouvais avec une panne dans la semaine qui suivait
!  Pannes non pas imputables à la machine elle-même,
mais à l'atelier du concessionnaire !!! Moto Contact à Grenoble.  Si vous tombez en panne avec un scooter devant chez eux,
passez votre chemin, cela vaut mieux ! |
Le Leonardo a une ligne très élégante. |
Décidément, les
designers Italiens sont très forts.  |
Des exemples
: Facile !
- Première révision, j'ai jamais pu savoir
ce qu'ils avaient bidouillé, mais le lendemain
matin, impossible de démarrer. Ça commençait
bien !!!  .
Heureusement, tout a été pris en charge
par la concession, transport du scoot en fourgon compris.
- A la révision des 12000 Km, mauvais remontage
de la bougie. (filetage foiré !) La bougie s'est
arrachée 40 km après la sortie de l'atelier
!!! 
- Oubli du remplacement de la courroie du variateur à
20000 Km (C'est vrai que j'aurais dû me méfier)
Résultat courroie cassée 3 mois plus tard
avec en prime le remplacement des masselottes et des galets
du variateur faussés. 
- Re-foirage du filetage de la bougie à 30000 km
!!! Cette fois-ci, il s'en sont rendu compte a l'atelier,
cela n'a pas empêché de facturer l'insert
et son montage 150 Fr . 
- Juste avant de revendre mon Leonardo à un collègue,
je le ramène à l'atelier pour une révision
complète. 2 jours après, le collègue
était en panne !!! De quoi dégoûter
les gens d'acheter une Aprilia ! 
C'est d'ailleurs bizarre, mais l'enseigne Aprilia a disparu
de la devanture de Moto Contact.
- Voxan a également disparu ! P'têt ben que
mes courriers incendiaires à la maison mère
de Aprilia on portés leurs fruits et que je n'étais
pô le seul à me plaindre....! |
- Malgré
tous ces tracas, j'ai beaucoup apprécié
le Leonarno pour ses qualités dynamiques . Chaussé de pneus larges en 12 pouces, il colle
à la route et sa garde au sol permet de prendre
des angles surprenants. Jamais piégeux, même
sous la pluie et doté d'une autonomie correcte,
il s'avère un outil très efficace en ville
et sur les voies rapides. Aprilia ayant doté cette
machine d'un puissant monocylindre Rotax 4 temps 4 soupapes
(le premier du genre), le test du départ au feu
tricolore laisse apparaître une certaine mollesse
sur les premiers mètres, puis une franche poussée
qui enrhume encore pas mal de machines de même cylindrée
pourtant plus récentes.
- Sans pouvoir prétendre à la catégorie
des GT (encore qu'en 1996, il n'y avait rien de mieux),
le Leonardo est une machine bien finie avec un équipement
tout à fait honorable encore de nos jours. 
- Cette machine parfaite en ville, est néanmoins
parfaitement capable de longues escapades champêtres
en solo comme en duo. |
Le coffre du Leonardo accepte
sans problème un casque intégral et de menus
objets. |
-
En conclusion : L'Aprilia Leonardo est une machine
redoutable par sa maniabilité dans les encombrements
urbains et péri-urbains. Il est cependant capable
d'escapades dans une zone plus large, où son excellente
tenue de route et son freinage à la hauteur de
ses performances en font un scooter quand même polyvalent
et confortable.
Il convient pour un usage journalier, de lui éviter
les autoroutes de dégagement urbaines où,
pour suivre la cadence il est obligé de rouler
à son maximum. C'est la raison pour laquelle j'ai
abandonné cet engin attachant.... |
 |

Le Leonardo a été
le premier scooter à adopter
un disque à l'arrière. |
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
Le Leonardo existe aussi
en version 150 cm3 avec 1 ch de plus et en 250 cm3 de 21 ch.
Moteur
: 124,91 cm3, Monocylindre 4T à refroidissement
liquide, simple ATC, 4 soup./cyl., Variateur, Transmission finale
par engrenages, Puissance : 12 ch à 7500tr/mn.
Partie-cycle : Cadre simple berceau acier, fourche télescopique diam.
28 mm, deux amortisseurs arrières réglables par
précharge des ressorts, freins AV 1 disques Ø260
mm étrier double piston - AR 1 disque Ø220 mm
étrier simple piston, pneus AV 130/70 x 12 - AR 140/70
x 12
Gabarit : Longueur 1 940 mm, empattement 1 325 mm, hauteur de selle 815
mm, réservoir 9,5 litres (dont 2,5 litres de réserve),
poids à sec usine 130 kg
Performances : Vitesse maxi
110 km/h, conso moy. mesurée sur 41000 Km : 3,7 l./100
km
Prix : 3 385 Euros
|
N'oubliez pas de signer le livre d'or... Merci  |
|
|