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le 06/12/2002

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APRILIA Scarabeo 500

Grand frère de l'excellente, innovante et bien connue version 125 cm3, on attendait beaucoup du nouveau Scarabeo 500. Malheureusement, ce concept original a bien du mal à s'affranchir de l'arrivée de cette grosse cavalerie beaucoup plus enjouée. Le Scarabeo reste malgré tout un scooter très efficace en ville et sur les voies rapides
- Présenté fin 2002 au salon de Munich, le Scarabeo 500 a réussis à faire naître un enthousiasme certain chez les fans de son fameux petit frère. En effet, grâce à ses qualités de confort et de vélocité, la version 125 cm3 avec ses 12 chevaux jouit aujourd'hui d'une excellente réputation chez tous les "routards" des villes et périphéries. C'est donc tout naturellement que l'on pouvait espérer un bilan comparable sur la version en 500 cm3, avec des prestations dynamiques en très nette hausse ...

Le tableau de bord est hyper complet et agréable.
- La première impression à son sujet concerne bien sûr ses proportions. Même s'il respecte l'allure générale du 125, le Maxi Scarabeo a pris un sacrés embonpoint. Sa face avant toute en arrondis accentue ce côté massif. Dotée d'un phare ovale à deux optiques superposées, il conserve un dessin agréable. Une fois à bord, les pieds prennent toujours place de part et d'autre de la poutre centrale, mais ne permettent encore pas la position "pieds en avant" bien agréable et confortable pourtant ...
- Le tablier relativement large et le guidon à bonne hauteur permettront à tous les gabarits de se sentir à l'aise, d'autant que le niveau de finition et d'équipement sont à première vue excellents.
Le pilote bénéficie de deux vides poches, l'un, fermé à clé avec prise 12 volts (de série et pô en option comme le T-Max) assez vaste, l'autre beaucoup plus petit n'est pas vérouillable, . A ce sujet d'ailleurs, contrairement au 125, le 500 Scarabeo dispose d'un système anti-démarrage électronique par clé codée. Sa planche de bord accueille une instrumentation riche, très "automobile" avec les habituels compteurs plus un ordinateur de bord mémorisant entre autre la vitesse maxi atteinte, la consommation instantanée en temps réel, et la température extérieure avec alarme. Voilà donc un bilan séduisant, malgré l'absence comme le 125 cc d'un coffre sous la selle, toujours plus difficile à fracturer et en tout cas plus esthétique que son gros top case arrière fixe, d'une contenance malgré's tout confortable de 50 litres (2 casques
intégraux peuvent y prendre place). Il est vrai que caser un réservoir de carburant et la roue arrière de 16" n'ont pas vraiment laissé le choix aux concepteurs de l'engin . Néanmoins, la selle bascule quand même d'arrière en avant pour accéder au logement de la batterie, à la petite trousse à outils livrée de série et à l'orifice de remplissage du réservoir. Il manque cependant un dispositif pour verrouiller la selle en position verticale, car lorsque j'ai fait le plein, un simple coup de vent me l'a rabattue sur le nez ! Le réservoir d'une capacité totale de 17 litres (un record dans la catégorie) promet une autonomie très correcte.
Sur le plan statique, le Scarabeo est très valorisant. Il ressemble en effet plus à une moto bien carénée qu'à un scooter. Impression confirmée lors du débéquillage, l'engin est lourd et il vaut mieux ne pas avoir à le déplacer à la main. très large, surtout au niveau des marchepieds escamotables du passager, il rend la "poussette" très vite pénible. Je regrette un peu qu'Aprilia ne soit pas allé jusqu'au bout du concept du carénage intégral, comme sur les autres gros scooters GT. La protection contre les intempéries doit s'en ressentir, l'eau pouvant passer facilement entre le guidon et le tablier.

La selle relevée, on constate ... l'absence de coffre.


La très large et confortable selle du Scarabeo 500

Le jour où j'ai fait l'essai, le ciel chargé de gros nuages me laissaient espérer une bonne averse. Mais manque de chance, il n'est pas tombé une goutte d'eau ! (pour une fois que j'espérais un peu de pluie !!!)

Le poste de conduite, ses pare-mains et son pare-brise

Le gros top-case de 50 litres fixe.

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Pas de problème, le moteur s'ébroue au premier tour de clé ... Ouaip ! C'est bien un mono, rien à voir avec le T-Max ou le Burgman ... Pô besoin de compte-tour, ça vibre à souhait, dans le feutré, mais ça vibre quand même pas mal ! Démarrage, J'ai l'impression, (bruit et gabarit à part) que je suis sur un 250 cm3. il ne décolle pour de bon qu'au delà des 40 km/h et permet alors de s'intégrer aisément dans le flot de la circulation assez dense à 16h30. La prise en main est rapide, la direction neutre permettant de se faufiler aisément entre les voitures. Le moteur ayant pris sa température de fonctionnement normale, je m'engage sur un bout de voie rapide.


Cliquez sur l'image de la vue arrière
Le moteur de 460 cm3 hérité de l'Atlantic et du Piaggio X9 fait preuve d'une belle santé, et pousse franchement de 40 jusqu'à 130 km/h, mais s'épuise vite au-delà. N'ayant pas de passager ce jour là, j'imagine simplement ce que cela doit donner en duo ! Sur les reprise, le T-Max est nettement plus vigoureux.
Au niveau sensations, j'ai la désagréable impression que tout est mou sur cette machine... Pourtant, la suspension est plutôt raide, on est loin du confort moelleux du Scarabeo 125 GT. La large selle compense heureusement très bien cette fermeté. La position de conduite est très bonne, il faut un peu s'habituer à être

Cliquez sur l'image de la face avant

assis comme sur une chaise, le buste bien droit, les cuisses à l'horizontale et les genoux pliés à l'équerre. A l'usage, cette position est parfaite pour les lombaires (merci pour elles ) mais j'ai regretté de ne pas pouvoir allonger un peu les jambes L'espace dévolu pour les pieds est un peu juste et cette position peut rapidement devenir fatigante sur de longs trajets.
Le tablier génère peu de remous, la tête de fourche prend soin du buste et des mains, seul le casque se trouvant confronté directement aux éléments (doublé d'une pression aérodynamique dans le dos à "grande vitesse", d'ailleurs peu gênante). Les bras des rétroviseurs sont un peu courts. C'est dommage !


Les deux disques Ø260 et les étriers à doubles pistons

De son côté, le freinage présente une efficacité rassurante. Affublé d'un système intégral couplé sur un des disques avant et sur celui de la roue arrière avec répartiteur. il permet des ralentissements assez rapides, et surtout, très sécurisants, même sur des revêtement peu adhérents. Dans ces conditions, il sera bien rare de sentir une amorce de blocage, même avec le renfort du levier droit commandant le deuxième disque avant.
Personnellement, je n'aime pas bien ce genre de dispositif, je préfère choisir et doser moi même sur quelle roue je veux freiner. Néanmoins, je reconnais qu'en situation d'urgence ce système est efficace et rassurant. Un de caisseux avec son de portable greffé à l'oreille m'a contraint à tester cette situation, et ce sacré dispositif a peut-être sauvé mon chèque de caution.
J'ai cependant remarqué un gros manque "d'attaque" assez désagréable lorqu'on serre les leviers. A noter aussi que le freinage est très sollicité sur cette machine, car le frein moteur, comme sur le Piaggio X9 est totalement absent. Le poids conséquent du Scarabeo 500 n'arrangeant rien.

Aprilia ayant hélas choisis de se rallier à des solutions techniques classiques sur un scooter (moteur solidaire du bras oscillant et fourche avant dotée d'un long tube entre le guidon et le té de fourche), l'avantage des grandes roues de 16 pouces en matière de stabilité s'en trouve ici très dilué ainsi que par un cadre manquant de rigidité. Ainsi, le scooter Aprilia dévoile une tenue de route dans la juste moyenne, sensible au vent et au revêtement.
L'arrivée trop "généreuse" sur une zone de chaussée très dégradée, entraîne irrémédiablement un affolement du train arrière. Les amortisseurs déclarant rapidement forfait, on se retrouve avec une adhérence quasi nulle sur la roue arrière. Sans grandes conséquences lorsqu'on reste en ligne, cette situation s'avère beaucoup plus délicate en courbe.
Lors des démarrages, j'ai bien cru me retrouver au guidon d'une BMW des années 70, à cause d'un effet de couple tendant à soulever l'arrière à chacune des accélération. Ce phénomène un peu gênant, mais sans gravité et sans conséquences sur la tenue de route, demande simplement un peu d'accoutumance.

Cliquez sur l'image pour voir le bras oscillant en 800x600


Cliquez sur l'image pour voir le côté droit en 800x600
Globalement, le 500 Scarabeo offre un rayon d'action confortable et a une vocation d'excellent utilitaire surtout orienté vers une utilisation pour des allers et retours quotidiens sur autoroute et nationale. Il s'avère ainsi être dans ce cas, une excellente alternative à une moto de même cylindrée, si ce n'était son prix plus conséquent
Il est ainsi capable d'en remontrer à de véritables GT, grâce à sa protection par rapport à une moto, sa bonne vitesse de croisière et à son autonomie de presque 300 km avant réserve ! Même si son gabarit et la sécheresse de ses suspensions n'en font pas précisément l'arme absolue sur les routes et en ville, il offre tout de même un bilan positif tant que l'on reste raisonnable à son guidon.
La tenue de route est tout a fait correcte tant qu'on ne le pousse pas dans ses derniers retranchements. Cet engin a d'ailleurs été conçu dans le but de répondre aux besoins de déplacements urbains et extra urbains.
C'est pas moi qui le dit, mais le dépliant publicitaire.

Les options et accessoires disponibles :

Cliquez sur les vignettes pour charger les photos des accessoires Piaggio en 800x600

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

Moteur : 460 cm3, monocylindre, refroidi par eau, 1 ACT et 4 soupapes, injection électronique, transmission automatique
Puissance 39 ch. (96 kW) à 7 250 tr/min, couple 4 daN.m à 5 500 tr/min
Partie-cycle : Treillis acier double berceau, fourche diam. 40 mm débattement 100 mm, 2 amortisseurs AR débattement à la roue : 110 mm, freinage intégral AV 2 disques diam. 260 mm / étriers 2 pistons - AR 1 disque diam. 220 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 110/80 x 16 - AR 140/70 x 16
Gabarit : Longueur hors tout : 2 310 mm, empattement : 1 600 mm, hauteur de selle : 800 mm, réservoir : 17 litres (dont 2 litres de réserve), poids en ordre de marche : 237 kg
Performances :
162 km/h (maxi) 155 km/h 7 600 tr/min
Conso. moy. de l'essai 5,7 l./100 km, autonomie moy. 300 km

Prix : 6 735 Euros

Nouveauté 2005

Aprilia installale un ABS ++ sur le Scarabeo


L'ABS ++ d'Aprilia est une évolution de ABS "normal ". En effet le système adopté sur le Scarabeo doit être considéré comme un système de freinage assisté à triple action.

Les trois disques, sont gérés par un système intégral avec soupape de répartition, distribuant de manière optimale le freinage sur les deux roues, en permettant une maitrise totale du scooter pendant le freinage.

Le servofrein améliore le temps de réponse en diminuant les distances d'arrêt, et l'ABS évite que la roue avant, assurant la majorité du freinage, n'arrive au blocage.

Aprilia assure des distances de freinage records, réalisables par n'importe quel pilote même et surtout en situations d'urgences...

Disponible en concession en novembre 2004 à un prix indicatif de 6.840 Euro.

Si vous possédez un Scarabeo 500, j'aimerai bien avoir des retours d'info sur sa fiabilité, les problèmes que vous rencontrez, les défauts que vous découvrez à l'usage, etc...

Merci d'avance

 

Un grand merci à DAUPHINE SCOOTER pour le prêt de sa machine, sa disponibilité et son accueil sympathique.
N'oubliez pas de signer le livre d'or... Merci