© Okapi 38 (2013)


Accueil
Essais Scooters
Accessoires
Documentations Techniques
Forum
Tmax-Mania
Carte des radars
en France
Prototypes
Occasions
Cote de l'Occasion
Coûts Entretien
Tuning Scooter
Galerie Babes
Le T-Max sur circuit
Concentres et Balades
Moto Tour
GP de France
Galeries Wallpapers
Skins Winamp
Images 3D Bryce
Mes Liens
Humour et Jeux
Livre d'Or
Livre de Commentaires
Statistiques
Me Contacter
 

Visiteurs depuis
le 06/12/2002
Recherche personnalisée

SUZUKI BURGMAN 650

• Suzuki a repris sa suprématie en matière de gros scooters, jadis obtenue avec le Burgman 400, Le 650 fait appel à des technologies modernes et inédites dans le monde du deux roues. Comme sur le Yamaha T-Max, son moteur, positionné à plat entre les jambes du pilote, dans un cadre treillis tubulaire, est doté de deux pistons, entraînant un vilebrequin calé à 360° (les deux pistons montent et descendent en même temps). Ce choix a nécessité le recours à deux arbres d'équilibrage pour annuler les importantes vibrations engendrées par ce choix.
Le bloc moteur complet du Burgman
nettement plus imposant que le Yam
• Avec sa cylindrée, son gabarit, son moteur "in board", son alimentation par injection électronique, son ensemble antipollution complet au moyen du pot d'échappement paralytique (Ooops ! je voulais dire catalytique ) à trois voies, ses quatre soupapes et ses deux arbres à cames en tête par cylindre auraient facilement pu suffire à impressionner la concurrence, mais Suzuki n'a pas voulu que son Burgman 650 s'en contente, ils ont voulu pousser le bouchon beaucoup plus loin...
>
Le bras oscillant et la cascade de pignons de la transmission finale. Une alternative à la double chaîne
du Yamaha T-Max
• Sa transmission finale est confiée à un bras oscillant indépendant du bloc moteur (alors que la plupart des scooters hormis le T-Max et le Honda reprennent un moteur oscillant) et à une cascade de pignons travaillant dans un bain d'huile. Voilà une solution originale et bénéfique pour le comportement mais aussi la longévité. Cet élément étant garanti à vie, tout comme la courroie de transmission primaire ! Voilà un autre argument clé du Burgman, certes plus discret mais en tout cas très influent sur le budget entretien global d’un tel véhicule.

Le châssis sans son habillage. Cliquez sur l'image pour le voir en 1024x584

• Sa fameuse "boîte de vitesses" offre la possibilité de sélectionner deux modes automatiques, économiques (Drive) ou sport (Power), mais aussi de pouvoir sélectionner en fonction des besoins cinq démultiplications prédéfinies une à une, comme sur une moto, ou presque . Pour ce faire, elle utilise une courroie complexe, faisant le lien entre deux poulies. L’effet "boîte de vitesses" est obtenu en changeant le diamètre des poulies (en fait, l’écartement des flasques au moyen d'un petit moteur électrique), ce qui revient à modifier les rapports de démultiplication. L'avantage par rapport à une boite classique, est une douceur et un silence de fonctionnement inconnu à ce jour. En mode Power, le système raccourcit les démultiplications sur tous les rapports et modifie la cartographie d’allumage de façon à favoriser les hauts régimes.

Le commodo gauche... Hypertrophie du pouce assurée

• Le mode auto ou manuel est choisi avec le bouton jaune. Les boutons oranges permettent de monter ou descendre les rapports en mode manuel, et le bouton gris "Power" permet de booster les accélérations en mode automatique en poussant les régimes (jusqu'à 9000 trs/mn) et en adoptant une démultiplication plus courte du variateur. Le mode Drive (normal) tire plus long, et limite le régime à 7000 trs/mn favorisant ainsi une conduite plus coulée, et normalement, une baisse de consommation sensible. Le tout est un vrai régal.
• En fait, la position manuelle n'est vraiment utile que dans les grandes descentes pour le frein moteur, et quand on a goûté au confort apporté par une transmission automatique, c'est assez difficile de revenir en arrière, même avec l'agrément indéniable apporté par ce système.
• De plus, le simple fait que les commandes de sélection ne soient pas idéalement positionnées enlève tout intérêt au mode manuel. Il est, par exemple, impossible de rétrograder avec le pouce tout en maintenant une pression efficace sur le levier de frein . A noter qu'en position "Power" j'ai remarqué des amorces de blocage de la roue arrière (sur chaussée dégradée) simplement en lâchant brutalement la poignée d'accélérateur. Ce phénomène disparaît heureusement en position normale .
• Petite remarque, le mode auto (D) "tire" apparemment un peu plus long que la 5ème vitesse en manuel (M). Pas très logique, mais à noter pour les maniaques de la consommation. .
• Au vue des performances atteintes par ce gros Burgman, il va bien falloir penser à le ralentir, voire l'arrêter .
• Pour cela, son système de freinage hydraulique se révèle puissant et endurant. Le potentiel généré par les trois disques et leurs étriers (4 pistons à l'avant !) se révèle très convaincant, bien aidé par les deux leviers réglables en écartement sur cinq positions .
• La sensibilité de ces leviers permet un dosage précis et très efficace. Le frein moteur assez important engendré par le rétrogadage progressif de la "boite automatique" permet des ralentissements appréciables, mais malgré tout cet arsenal, le poids conséquent de l'engin a une très nette propension à pousser un peu trop loin les distances d'arrêt, et il vaut mieux se montrer prudent du coté de la poignée droite . D'autant plus que le variateur et le confort aérodynamique apporté par le carénage et le pare-brise ont tendance à gommer les sensations des vitesses atteintes.
Cadre rigide et pneus radiaux.
• Le Burgman repose sur une partie-cycle largement dimensionnée. Son cadre en tubes d'acier reçoit une solide fourche télescopique (diam. 41 mm), deux amortisseurs arrière et un ensemble double disque avant / simple disque arrière. Pas de freinage couplé ni d’ABS au programme (ça me va très bien comme ça), mais une monte de pneus radiaux (Bridgestone TH 01), en 15 pouces à l’avant et 14 pouces à l’arrière. Côté équipement, la planche de bord numérique regorge d’informations. Yamaha ferait bien de s'en inspirer pour son T-Max ! (voyants de pression et de niveau d’huile, niveau d’essence baregraphe avec indication de réserve, indication des vidanges paramétrable en concessions…, compte-tours baregraphe, indication de la vitesse par chiffres, 2 trips + 1 compteur de kilométrage total, température moteur, horloge). Outre le vaste coffre sous la selle (contenance 56 litres, deux casques et bien plus), le tablier abrite deux petits vide-poches latéraux de 1,4 litres pour menus objets, et un vide-poche central de 7,2 litres.
• A noter aussi, la condamnation magnétique du contacteur, moins efficace qu'un antivol par clé codée, mais qui a le mérite d'exister, les rétroviseurs escamotables servant de pare-mains (attention à la casse, il doivent valoir bonbon), la bulle non réglable (c'est un peu dommage sur une machine de ce prix !), le dosseret de selle pilote mobile sur une plage de 50 mm, le frein de parking (indispensable sur ce type de machine), les deux poignées passager. En option, le Burgman peut-être doté d’une bulle plus généreuse, d’un enjoliveur avant chromé, d’un porte-paquet, et d’un dosseret passager. Un petit soucis lors des remontées de files, la largeur hors tout et les rétroviseurs se trouvant au même niveau que ceux des voitures..... Décidément, on arrive toujours à dégoter un défaut quelque part ! La suspension arrière n'est pas non plus sans reproche. En effet, les amortisseurs sont assez raides en utilisation solo, et la situation ne s'améliore guère en duo. C'est dommage pour un engin résolument tourné vers une utilisation GT.
Conclusion : J'ai adoré cet engin... Le Burgman 650 est de la même race que le T-Max, à savoir une espèce de moto déguisée en scooter. Il en rajoute une couche par sa vocation beaucoup plus GT tout en gardant des qualités dynamiques convaincantes, bien qu'étant beaucoup moins joueur que le T-max. Suzuki est bien remonté sur son trône !!! Le plus gros inconvénient de cet engin, est une largeur conséquente, et une mauvaise implantation des rétroviseurs, placés trop bas et génant la remontée des files de voitures. Un bémol aussi concernant la "boîte" automatique, engendrant des à-coups importants à bas régime, lors des accélérations - décélérations sur les premiers rapports. Le confort des suspensions arrière n'est non plus pas à la hauteur des prestations générales de la machine, le T-Max étant meilleur sur ce point !
• Arfff ! il se pourrait bien que ce soit ma prochaine monture.... si je gagne au loto ! Car le prix est vraiment délirant . Mais le T-Max est solide, et son remplacement n'est pas pour demain, (je croise les doigts quand même, on n'sais jamais) , et d'ici-là, il y aura des nouveautées.... Peut-être un nouveau T-Max en 750 cm3 avé 60 ou 70 Ch, enfin correctement équipé et à un prix décend !
Bêêêh quoi ! On peu rêver non !!!?
Et py on sait jamais, si M'sieur Yam venait lire ces lignes, il se bougerait peut être un peu le (Biiip) ! censuré
Le tableau de bord numérique du Burgman est hyper complet et lisible, difficile de faire mieux ! Mais perso je ne suis pas très fan des afficheurs numériques, ça me fait trop penser aux compteurs des Citroëns des années 70 !


• Petit "détail" : Certaine machines sont affectées rapidement par un bruit désagréable au ralenti moteur chaud. (un peu comme un diesel de voiturette sans permis) Ce bruit récurrent provient du pignon primaire de poulie CVT. Le remplacement de ce pignon est intégralement pris en charge par Suzuki sous garantie. (insistez auprès de votre concessionnaire, car le problème est parfaitement identifié par le constructeur). A noter que ce bruit n'influe en rien sur la fiabilité de la machine.
• Pour plus de détails, jetez un oeil sur l'excellent site de Pirmil sur le X9-500 et le Suzuki AN 650 : ICI


Cliquez sur l'image pour voir le gros plan sur l'éclaté du variateur du Burgman 650

Pour mieux comprendre le fonctionnement de la transmission CVT, voici un lien vers une simulation interactive. Les explications sont en Japonais, mais n'ayez crainte même si vous ne comprenez rien du Japonais, il suffit de cliquer sur les boutons de la poignée (comme sur le vrai) pour voir le résultat au niveau de la transmission et des courbes de puissance. C'est ICI.

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

Moteur : 638 cm3, 2 cylindres en ligne, refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, transmission automatique SECVT (2 modes auto, 5 vitesses présélectionnées), transmission finale par cascade de pignons
Puissance 55 ch. à 7 000 tr/min, couple 6,2 daN.m à 5 000 tr/min
Partie-cycle : Cadre tubulaire acier, fourche télescopique diam. 41 mm débattement 105 mm, bras oscillant indépendant du moteur, 2 amortisseurs AR réglables en précharge débattement 100 mm, freins AV 2 disques Ø260 mm / étriers 2 pistons - AR 1 disque Ø250 mm / étrier 2 pistons, pneus radiaux AV 120/70 x 15 - AR 160/60 x 14
Gabarit : Longueur 2260 mm, largeur 810 mm, garde au sol 125 mm, empattement 1 595 mm, chasse 102 mm / angle 26°, hauteur de selle 750 mm, réservoir 15 litres (réserve 3 litres), poids à sec usine 238 kg
Performances : vitesse maxi 170 km/h, accélérations 400 m DA env. 15 s, conso moy. de l'essai : 6,8 l./100 km

Prix : 9 299 Euros

Nouveautés 2005.
Pour 2005, Suzuki apporte quelques améliorations à son gros Burg.
Le plus visible extérieurement, c'est un nouveau museau, de la couleur de reste du carrénage au lieu du noir, ainsi que des clignotants "cristal" blancs nécessitant des ampoules colorées oranges.
Un nouveau pare-brise réglable électriquement sur une hauteur de 95 mm.
Un "Overdrive" rajoutant ainsi un 6ème rapport au système de transmission de variateur piloté de Suzuki.
Une modification du réglage de l'embrayage, pour éviter les à-coups de la transmission lors des reprises à basse vitesse.
Un anti-démarrage par clé à transpondeur pour une meilleure protection contre le vol.
Un indicateur de température extérieure au tableau de bord.
Nouveautés 2010.
Pour 2010, Suzuki apporte encore quelques améliorations à son gros Burg.
Le système de transmission par variateur piloté de Suzuki intègre maintenant 7 rapports.
Un nouveau tableau de bord intégrant de nouvelles fonctions :
l’indicateur de température d’huile est couplé avec un témoin d’alerte de vidange tandis que l’indicateur de température extérieure se double d’un voyant d’alerte de verglas.

Le catalogue d'accessoires Suzuki pour le Burgman 650...

Rectificatif concernant le modèle 2010 :
• Il semblerait que la conjonture actuelle ait contraint Suzuki à revenir sur les propositions d'améliorations présentées sur les salons de 2 roues !
• En effet, le PDF de présentation sur le site SUZUKI pour le modèle 2010 a été remplacé par "l'ancien" modèle !
• Plus question donc d'un nouveau tableau de bord et encore moins des 7 rapports sur la boite CVT ! De plus aucune modification ne serait prévue pour 2011 !!!
Ci-dessous une vidéo du salon EICMA de Milan de novembre 2009 attestant la présentation du nouveau tableau de bord !


Si vous possédez un Burgman 650, j'aimerai bien avoir des retours d'info sur sa fiabilité, les problèmes que vous rencontrez, les défauts que vous découvrez à l'usage, etc...

Merci d'avance

N'oubliez pas de signer le livre d'or... Merci