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le 06/12/2002

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Essai routier Gilera GP 800.
• Enfin le Gilera GP 800 est à l'essai en Concession sur Grenoble... C'est fini le "bon temps" où j'étais tout seul à publier des essais sur les Maxi-Scoots ! Ces machines ont fini par intéresser la presse spécialisée avec le gros avantage d'être invitée aux présentations et aux essais officiels, pour ma part je suis contraint d'attendre le bon vouloir d'un Concessionnaire local voulant bien mettre une machine à l'essai !!!

• Jusqu'à présent le monde des Maxi-Scoots était dominé par les marques Japonaises avec Suzuki et son Burgman 650 pour les GT et Yamaha avec le T-max XP500 dans un registre plus sportif.

• Gilera avait déjà offert sur le marché une très bonne machine, le Nexus 500, mais il ne s'est jamais imposé à cause de son mono issu du X9 de Piaggio un peu trop rugueux et surtout par son inconfort notoire.

• Cette fois Gilera frappe fort, très fort même avec ce GP 800 ! Bicylindre de 840 cm³, 4 soupapes par cylindre, 75 chevaux et 200 Km/h compteur annoncés... Sur le papier ça en jette, la palme du plus gros Scooter du marché est gagnée ! Mais qu'en est-il sur la route ?

• C'est ce que je vais essayer de découvrir au fil de cet essai !


• Première constatation à la vue de l'engin, on a bien à faire à un Maxi-Scooter GT. Le gabarit en impose sans être cependant trop encombrant.

• Le dessin général est agréable à l'oeil, bien équilibré, la face avant est.... spéciale, perso j'aime pas du tout mais elle est apparemment assez large et protectrice !! La machine d'essai est noire, (je n'aime pas cette "couleur" beaucoup trop salissante), mais le GP 800 est aussi disponible en rouge.
• L'arrière est beaucoup plus sympathique avec deux combinés veilleuses et stops à LED's bien intégrés. Ils auraient gagné à être plus écartés d'un de l'autre, mais on ne vas pas chicaner...

• Les plastiques sont de bonne qualité et ne sonnent pas trop creux sous la main, la peinture est régulière, mais manque de profondeur et de brillant.

• La finition semble correcte au premier abord, mais en y regardant de plus près on est très loin de la perfection ! Les bords des carénages sont rugueux et laissent apparaître de grosses bavures peu esthétiques et indignes d'une machine de ce prix !

• Beaucoup de têtes de vis sont apparentes et les deux demis guidons semblent sortir tout droit du moule de fonderie. Il en va de même pour le bras oscillant et la couronne dentée de la roue arrière. Pour le guidon en particulier, des défaut de surface sont bien apparents et les trous au fond desquels se trouvent les vis BTR de fixation sont à peine ébarbés !
Encore que le Scooter que j'avais en essai semblait avoir moins de défaut que ceux que j'avais déja vu en exposition lors de salons du 2 roues !

• Je ne parles même pas de la grosse verrue que constitue la double sortie d'échappement, pâle fausse imitation d'une Ducati Monster S4R ! Cette monstruosité semble avoir été posée là comme un groin sur le minois d'une jolie fille !!!
Les "enjoliveurs" en plastique assez mal finis de l'extrémité du silencieux tentent de cacher avec peine les soudures grossières des silencieux !

• Le coffre sous la selle s'ouvre classiquement d'arrière en avant, et cerise sur le gâteau il est aussi déverrouillable en pressant sur la clé de contact ... Cela peut paraître un gadget, mais à l'usage c'est très pratique ! Par contre en cas de pile à plat on est dans la m...!!! Heureusement qu'il reste le dévérouillage au contact !

• Le dessous de la selle abrite la trousse à outils habituelle, cachée dans un boîtier maintenu par des clips en plastique qui ont la fâcheuse manie de se décrocher si on referme la selle en la laissant retomber !!! J'ai oublié de préciser qu'aucun vérin ne la maintient ouverte ni n'amortit sa fermeture !!! Cela m'a valu de prendre la selle sur le coin de la figure lorsqu'une rafale de vent l'a rabattue lorsque j'ai fais le plein de carburant ! Par contre un petit logement est aménagé pour ranger une housse imperméable fournie pour recouvrir la selle en cas de stationnement sous la pluie.

• Attention lorsque vous ferez le plein, le réservoir étant placé à l'arrière de part et d'autre du coffre dans les flancs, l'orifice de remplissage se trouve lui aussi sous la selle. En cas de débordement rien n'est prévu pour évacuer proprement le surplus, et l'essence va couler sur le flanc du carénage !

• N'oubliez pas non plus de mettre le scooter sur sa béquille centrale, sinon vous ne remplirez que partiellement les réservoirs, celui situé à droite ne se remplissant pas !

• A propos de béquille, il faut bien peser de tout son poids dessus pour faire monter le GP 800, pour moi pas de soucis ça monte presque tout seul, mais les poids plume vont en baver ! Heureusement la béquille latérale tombe naturellement sous le talon !

• Le coffre est dépourvu de toute moquette ! Mais il est éclairé et abrite aussi une prise 12 Volts permettant de brancher un appareil audio ou recharger un téléphone portable !

• Petite piqûre de rappel au passage pour M. Yamaha qui propose toujours cette prise 12 Volts au rayon accessoires pour le T-max, y compris sur les nouveaux modèles 2008 ! Arfff ! C'est vrai que le prix a baissé de 79€ à 29€ !
• Autre problème au niveau du coffre du Gilera GP 800, mon casque modulable n'y rentre pas !!!
Le Nolan N-102 n'est pourtant pas un casque très volumineux, mais quelque soit la position essayée je n'ai jamais réussi à le faire entrer dans le coffre, et encore moins à refermer la selle !


• Le tableau de bord ne mérite aucune critique, il est bien agencé, agréable a regarder et regroupe toutes les informations nécessaires.

• L'écran central à cristaux liquides comprend un barre-graphe pour la température moteur, l'heure, deux totalisateurs partiels, la température ambiante (on peut voir qu'il ne faisait pas chaud le jour de l'essai !) ainsi qu'un totalisateur général. L'affichage entre les totalisateurs partiels et la température ambiante se commande de manière très pratique par une gâchette au guidon droit !

• Les rétroviseurs sont judicieusement placés sur le carénage, mais ils sont beaucoup trop petits ! Leur forme est très esthétique mais n'arrange rien au niveau rétrovision et ils créent un dangereux angle mort latéral !

• Les bras sont fixes, au moindre accrochage c'est la casse !!!

• Pour le réglage, la coque est fixe et c'est le miroir fixé sur une rotule qui permet son orientation. Là aussi c'est joli, mais oblige de salir le miroir avec les doigts pour régler !

Bulle en position basse.

Bulle en position haute.
• Le GP 800 est aussi équipé d'une bulle réglable électriquement, commandée par un bouton au guidon droit ! Ça fait riche et très bien sur le papier !
Le problème est que cette bulle est très étroite et n'offre que peu de protection ! La pression du vent au niveau des épaules et des bras est bien présente quelque soit la hauteur réglée ! (le débattement est d'environ 5 cm).

• En position basse on s'en prend plein la tronche, et en position haute ce sont des remous au niveau du casque qui sont gênants ! Toutes les positions intermédiaires ne font que faire varier l'importance de l'un ou de l'autre inconvénient ! Petit détail, la bulle entraînée par un moteur électrique monte et descend par à coups !!! Ça m'a laissé perplexe concernant la longévité de fontionnement de cet accessoire !!!
• Le carénage suffisamment large offre une excellente protection au niveau des jambes. Le ponton central est très volumineux, mais laisse assez de place pour les pieds. Dommage par contre qu'il n'y ait pas de vide poches. A noter la présence du frein de parking bien utile avec une machine de ce poids, mais l'emplacement est moins pratique que le système de Yamaha au guidon !
• La fourche bien que ne comportant qu'un seul Té remplit plutôt bien son office, Pour ma part, je n'ai pas trouvé ses limites !

• Un bon point pour la présence en série de durites "aviation".


CONTACT !

• L'installation à bord ne pose aucun problème, si ce n'est qu'il faut lever haut la patte pour passer au dessus du ponton. Il est d'ailleurs plus facile d'enjamber l'engin comme une moto ! Mon 1,80 mètres et mon gros quintal prennent place à bord sans soucis, la position de conduite est naturelle pour un scooter, les poignées tombent bien sous la main et la selle est confortable avec un revêtement qui ne glisse pas ! A l'arrêt et pendant les manoeuvres le poids conséquent est bien sensible, attention à ne pas se laisser gagner !!

• Le moteur part à la première sollicitation laissant les affreux silencieux diffuser un bruit qui n'est pas désagréable du tout. Les vibrations caractéristiques des V twin sont bien ressenties mais pas vraiment gênantes. L'engin embraye sec mais sans brutalité dès l'ouverture des gaz, et l'apréhention due au poids disparaît rapidement dès les premiers tours de roue !

• Je fais 4 ou 5 km en ville histoire de laisser le moteur monter en température, (nous sommes en février et il fait 1°) et d'apprécier la maniabilité dans les embouteillages. Et là, premier "couac" ! Le GP 800 a un rayon de braquage ridicule, je dois m'y prendre à deux fois pour changer de file entre deux boitaroues arrêtées !
Du coup je décide de monter à la Bastille, pour ceux qui ne connaissent pas Grenoble, c'est un fort accessible par une route très étroite et pentue avec des épingles à cheveux très serrées. Là c'est la cata ! Il faut s'y reprendre à deux fois pour passer les épingles, et pour redescendre c'est pire, certains virages étant très pentus il n'est vraiment pas facile de faire reculer les 260 Kg de la bête !
J'ai bien tenté de faire riper la roue arrière avec un coup de gaz, mais le poids assez haut perché ne facilite pas la chose et j'ai bien failli flanquer le scoot par terre !!! Attention le GP 800 se déséquilibre plus fortement que ses congénères en cas de freinage guidon tourné à faible allure.
Cet exercice a au moins eu le mérite de me réchauffer !

• Bon direction l'autoroute de dégagement direction Lyon.... Déjà pendant ces quelques kilomètre à faible allure, j'ai été soufflé par la pèche du moteur, pas la peine d'ouvrir les gaz en grand au feux rouge, car à la moindre sollicitation de la poignée de droite on dépose tout ce qui roule avec une facilité déconcertante ! Cette impression se confirme sur la voie rapide, le temps de compter jusqu'à 5 et le compteur indique 120 Km/h ! Ce moteur pousse vraiment fort et l'accélération est constamment linéaire sans aucun "trou". La poussée est continue jusqu’à 175 km/h ou commence à poindre quelques vibrations dans le plancher et le guidon commence à frétiller. Malgré mon poids conséquent j'ai réussis à monter l'aiguille du compteur un peu au dessus des 200 Km/h, et cela en 3 km à peine !!! Une première pour moi avec un scooter !

• Une ombre tout de même au tableau, c'est que j'ai l'impression de conduire un roadster ! Au dessus de 130 - 140 Km/h la pression du vent est pénible, et la position de conduite d'un scooter n'est pas adaptée à ces vitesses ... La bulle bien que réglable en hauteur sur 5 cm d'un simple appui du pouce droit n'est pas assez large, et les bras et les épaules ne sont pas abritées du vent et des intempéries ! Mais bon on va se consoler en se disant que de toutes façon ces vitesses sont maintenant prohibées !!!

• Délaissant l'ennuyeuse autoroute je lance le Gilera sur la nationale, c'est un vrai régal ! Le moteur réagit à chaque coup de gaz et doubler boitaroues et poids lourds est une simple formalité, le tout dans un excellent confort. Même avec mon fidèle T-max je n'ai pas autant de facilité ! Les suspensions absorbent sans aucun souci les obstacles, justifiant ainsi leurs grands débattements et une certaine mollesse.
Je déchante quand même un peu lorsque surviennent une série de grandes courbes, je les aborde pourtant à la même vitesse qu'avec le T-max, mais là ce n'est plus la même chanson... Ça pompe de l'arrière, ça louvoie un peu et le poids se fait effectivement sentir en entrée de courbe, rien de très alarmant, mais je suis beaucoup moins à l'aise ! Un troupeau de boitaroues m'oblige à couper les gaz et de sauter sur les freins ! Cela me permet de vérifier que les deux gros disques pincés par les Brembo sériie Or remplissent parfaitement leur office, l'attaque est presque brutale, pourtant les leviers (réglables en écartement sur 4 positions) me semblent un peu mous, malgré la présence des durites aviation ! Par contre l'arrière semble n'être qu'un simple ralentisseur ! J'ai aussi noté que la fourche plonge pas mal sur les freinages ...

• M'étant débarrassé du convoi de caisseux, j'attaque avec optimisme les choses sérieuses : les virolos en cascades de la grimpette d'un col. Les premiers enchaînements se passent sans problème, le poids assez en hauteur se fait bien sentir mais je commence à m'y faire. J'augmente la cadence, le moteur est un vrai bonheur, il pousse franchement à tous les régimes sans aucun trou à l'accélération avec un bruit bien sympathique ! Le frein moteur est bien présent (pour un scooter) à la décélération, mais j'ai la désagréable sensation sur les gros freinages que le moteur a trop d'inertie et qu'il continue à pousser le scoot en avant !

• A part la lourdeur de l'ensemble due au poids important, les pif-pafs sont abordés bon train, la tenue de route m'a parue plutôt bonne avec cependant une tendance au pompage de l'arrière sur les gros appuis. L'amorto arrière est réglé en position 2 sur les 5 disponibles, et je pense qu'il faudrait durcir le réglage pour de meilleures sensations. Malheureusement la molette de réglage n'est pas accessible facilement, elle est située derrière un cache sous la selle qu'il faudrait démonter, et je n'ai pas le temps ! Curieusement, ce n'est pas la béquille qui frotte sur l'angle mais les carénages de bas de caisse !

• La monte pneumatique d'origine (Michelin Pilot Sport) est parfaitement adaptée au GP 800, l'accroche est excellente y compris sur les parties restées humides dans les zones d'ombre, et malgré la température frisquette (entre 1 et 5°) ils restent collés au bitume. Attention toutefois aux remises de gaz en sortie de virage, si la chaussée est un peu glissante les 75 canassons ont du mal à passer à la route, et les décrochages sont fréquents si on ouvre comme un bourrin. Le GP 800 n'est pas en cause bien sur, mais le coté sécurisant et facile du T-max donne vite des mauvaises habitudes ! Cependant je me demande qu'elle va être la longévité de ces pneus, Vu la puissance et le couple généreux du moteur, je pense que les remplacements vont tourner autour de 5 à 6000 Km maxi !

• De l'autre coté du col, la descente s'est passée sans encombre, les freins avants sont puissant et endurants, mais l'ABS fait cruellement défaut, les risques de blocage de l'avant sont bien réels vu la puissance des étriers Brembo. Quand au frein arrière je l'ai très vite oublié, il est non seulement inefficace mais en plus il bloque très vite la roue et surtout il provoque un dribble important très désagréable et dangereux !!!

VERDICT :


Les +

Performances (puissance / couple)
Accélérations / reprises
Confort
Freinage (AV)
Équipement



Les -

Chaîne de transmission finale
Poids / Maniabilité
Rayon de braquage
Freinage (AR)
Finitions
Rétroviseurs
Coffre et espaces de rangement

CONCLUSIONS :

• Gilera a réussis le pari de caser un V twin de presque 850 Cm³ dans un châssis de scooter, et quel moteur !!! Excusez du peu, mais 75 Ch ça cause !
Rien à dire sur ce plan, ce moulin est bluffant à tous les niveaux ! La concurrence est enterrée... Aucun autre scoot ne peut actuellement rivaliser avec le GP 800 au niveau des performances pures....

• Mais lorsque j'ai ramené le GP 800 à son Concessionnaire et que je suis repartit sur mon "vieux" T-max de 2005 avec ses 54 000 Km, je me suis surpris à remarquer que finalement mon brave "Maxou" n'allait pas si mal que ça !

• Bah ! Il est bien sur évident qu'un GP 800 me déposera au démarrage au premier départ arrêté, et que je ne pourrais pas lutter avec lui sur une autoroute ou une nationale en vitesse de pointe ou en reprises, mais comparons ce qui est comparable : Le GP dispose de 75 bourrins et je n'en ai que 44 sous les fesses !

• Et tout en roulant je me suis rendu compte combien j'étais bien à l'abri derrière ma bulle d'origine bien qu'elle ne soit pas réglable, et combien mon moteur était souple et exempt de vibrations ... Mon carénage ne présente aucune bavure disgracieuse, il est recouvert d'une peinture de bien meilleure qualité que le Gilera, et mon casque rentre sans problème dans le coffre sous la selle !
• Bien sur je n'ai pas la température ambiante affichée au tableau de bord, mais je n'en ai pas besoin pour savoir qu'au mois de février "ça caille" !!!
Je me dis aussi que depuis 3 ans et un mois, je n'ai pas eu besoin de graisser ni de retendre ma chaîne de transmission finale et qu'en dehors des révisions tous les 10 000 Km mon Concessionnaire ne m'a vu que pour de sympathiques visites de courtoisie...

• Alors au diable les 200 Km/h du GP 800 et de ses démarrages canon (pour un scoot), j'ai passé l'age de faire des runs pour épater je ne sais qui !
Vive mon Maxou !

• Il reste que le GP 800 est tout de même une réussite. C'est une machine presque parfaite pour celui qui cherche un scooter GT pour de longs trajets, il ne lui manque qu'un coffre plus grand et des rangement à l'avant pour cela. Le Gilera est confortable grâce à ses suspensions à grand débattement, mais elles sont un peu molles pour l'arsouille. Il a besoin de grands espaces pour donner le meilleur de lui même. Je pense néanmoins qu'à pilote égal un T-max sera beaucoup plus à l'aise et facile à mener sur une route tourmentée qu'un GP800. Le principal coupable étant le poids conséquent du GP, pénalisant dans les echainements rapides. Niveau look, je n'aime pas du tout l'esthétique de l'avant, mais il en faut pour tous les goûts !

• Le choix de la chaîne de transmission est vraiment bizarre, bien qu'elle se fasse totalement oublier à la conduite, elle réclame nettoyage, tension et graissage régulier, sans parler de son remplacement tous les 20000 Km. D'après le Conce, Gilera ne serait pas arrivé à fiabiliser la courroie prévue sur le prototype, pourtant Buell pour ne pas le citer fait passer les 100 bourrins et le gros couple de ses V twin à la roue arrière avec une courroie !!!

• Reste maintenant à savoir si le GP 800 sera fiable et si le SAV du réseau Piaggio sera enfin à la hauteur !!? Au vu des retours sur le Nexus c'est pas gagné, mais croisons les doigts et wait and see...


• 6 mois après mon premier essai en février, j'ai pu rouler à nouveau sur le GP800 d'un ami. Son scoot est rodé et le ressort de l'amortisseur arrière est taré un cran avant le plus dur.

• Première constatation les bords de carénage sont maintenant bien mieux finis et la qualité de la peinture est en net progrès... du moins sur ce modèle en gris métal ! Il ne reste que quelques imperfection sur les parties en alu coulé, mais rien de rédhibitoire !
• Au niveau du comportement, si le rayon de braquage est toujours aussi ridicule et le poids conséquent, le fait de durcir le ressort arrière rend le scoot beaucoup plus sur dans les appuis. Il faut vraiment attaquer fort pour ressentir le phénomène de pompage que j'avais décrit plus haut .

• J'ai profité de la présence de mon pote sur mon T-max pour constater qu'il lui était très difficile de suivre le train mené par le GP800. Ayant sensiblement la même façon de conduire, je le voyais revenir systématiquement dans les rétros du GP dès que des enchaînements de virages se présentaient, mais à la moindre ligne droite le Gilera reprenait son avance. Et lorsque j'ai repris les commandes de mon T-max j'ai eu les mêmes difficultés à rester dans la roue du GP800. Quand aux routes dégagées et autoroutes, y'a pas photo, le T-max est vraiment largué sur tous les plans !!! Il ne lui reste plus que son agilité et sa facilité dans les virolos pour tirer encore un peu son épingle du jeu !

• En tout cas, face à un Tmax 2008, le choix est vite fait, ce n'est pas Yam qui l'emporte ! La chaîne de transmission finale, le rayon de braquage et les quelques imperfections encore notable du Gilera GP800 sont oubliées face à ses qualités !


Ancien modèle

Nouveau modèle
Sur les modèles du 2ème semestre 2010 Giléra améliore enfin le look du guidon avec des coquilles en plastique plus esthétiques. Notez également les nouveaux réservoirs de Lookeed plus grands !

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

Moteur : 839,3 cm³, bicylindre en V à 90°, refroidi par eau, simple arbre à cames en tête et 4 soupapes par cylindre, allumage et injection électronique (norme Euro 3), transmission automatique par variateur à courroie, Transmission finale par chaîne, réglage de la tension par excentrique.
Puissance 75 ch. (55 kW) à 7 250 tr/min, Couple maxi 7,7 m.kg (76,4 N.m) à 5 750 tr/min.
Partie-cycle : Cadre double berceau, treillis tubulaire en acier, fourche avant hydraulique Ø 41 mm, débattement 122 mm, monoamortisseur arrière latéral, déb. 133 mm, réglable par précharge du ressort sur 7 positions, Freinage AV 2 disques Ø 300 mm, étriers 2 pistons - Freinage AR 1 disque Ø 280 mm, étrier 2 pistons.
pneus AV 120/70 x 16 - AR 160/60 x 15 Michelin Pilot Sport.
Gabarit : Longueur hors tout : 2 230 mm, Largeur : 790 mm, empattement : 1 585 mm, hauteur de selle : 780 mm, hauteur totale : 1370 mm.
réservoir : 18,5 litres, poids à sec (usine) 248 kg. en ordre de marche : 262 kg
Performances :
Vitesse max (données Constructeur) :197 km/h. (Indication compteur obtenue lors de l'essai) : 205 km/h
Conso. moy. lors de l'essai : 6,27 L/100 !

Prix : 9 200 Euros

Un grand merci à la concession Piaggio - Gilera de Grenoble pour leur accueil sympa et le prêt du GP 800 !

Si vous possédez un GP 800, j'aimerai bien avoir des retours d'info sur sa fiabilité, les problèmes que vous rencontrez, les défauts que vous découvrez à l'usage, etc...

Merci d'avance